Azentis a numérisé dans ses ateliers de la BnF l’un des rares manuscrits peints aztèques ayant survécu à la colonisation espagnole.

 

 

Retour sur une prestation réalisée dans le courant de l’année 2011 :

Entretiens réalisés par Astrid Desmousseaux pour « Connaissance des Arts ». Mis en ligne en mai 2011. Co-production Connaissance des Arts et Institut national du patrimoine

Entretien vidéo de Laurent Héricher, conservateur au département des manuscrits, chef du service des Manuscrits orientaux, BnF et José Contel, Maître de conférences, Université de Toulouse, IRIEC.

Rare et précieux témoin de la riche histoire de la culture aztèque, le manuscrit 385 de la collection de codices mexicains de la Bibliothèque nationale de France, est sans conteste l’un des plus importants écrits aztèques à nous avoir été transmis.
Composé d’un Calendrier rituel (xiuhpohualli) et divinatoire (tonalpohualli), ainsi que d’Annales historiques préhispaniques et coloniales, ce codex fut peint au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle par des artistes indigènes (tlacuiloque) sur du papier européen dans un système de communication graphique nahuatl, aux couleurs vives et aux formes expressives. Il comporte de surcroît des annotations en langue nahuatl transcrites dans l’alphabet latin par au moins un auteur natif de Mexico-Tenochtitlan, l’ancienne capitale aztèque, mais aussi des gloses en castillan.
Après un obscur périple qui le mena d’Amérique en Europe, il fut acquis par l’archevêque de Reims, Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710). Charles-Maurice Le Tellier l’offrit au Roi Louis XIV en 1700. Constituant l’un des plus anciens trésors de la Bibliothèque royale, il est toujours conservé au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.

Le codex est consultable dans son intégralité sur Gallica.

Sources : Inp, Connaissance des Arts.