Cette année, nous avons installé un atelier de numérisation sur deux sites : Archives de l’Aude (CG11) et Archives de Haute-Savoie (CG74). Pour numériser les quantités de pages commandées, une chaine de traitement est conçue, de la sélection des documents à la récupération des fichiers.

 

 

Archives, musées et bibliothèques font appel à des prestations extérieures de numérisation de masse de leurs collections patrimoniales pour tendre progressivement vers l’exhaustivité.
Depuis plus de 10 ans, nous réalisons d’importants projets à destination des archives départementales, de la BNF, du MNHN, de l’INA, des services régionaux du patrimoine …

Nous avons toujours eu à cœur de produire des images qualitatives quelle que soit la quantité à numériser.
De telles opérations (forts volumes) exigent une parfaite organisation ainsi qu’une maitrise des normes et des règles de gestion relatives aux projets de dématérialisation. Notre expérience nous a appris à adapter notre processus de travail aux objectifs attendus.

Cette année, deux archives départementales nous ont fait confiance pour la réalisation de campagnes de numérisation à haut volume d’images.

Les objectifs étant toujours de sauvegarder les documents originaux tout en offrant aux internautes, un accès facilité via les sites internet des Archives départementales.

 

Archives départementales de l’Aude

 

Cette campagne se concentre sur trois types de documents : Les registres du contrôle des actes (fin XVIIème-XVIIIème siècle), les listes départementales du contingent (1816-1940) et les registres de notaires (XVIIIè siècle-XIXème siècle).

Il s’agit de documents que les archives départementales se doivent de conserver pour obtenir des informations sur le recensement militaire ou pour connaître l’existence d’un acte notarié ou sous seing privé.

Exemple d’une liste départementale du contingent (1867)

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemple d’un registre du contrôle des actes (1719)

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemple d’un minutier notarial (1825)

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la réalisation de ce projet, nous avons installé un atelier de numérisation sur site, équipé de deux postes sur lesquels travaillent des photographes qualifiés.
Les registres ont des états de conservation variables, certains sont très abîmés, des pages sont froissées ou plissées, d’autres présentent de nombreuses retombes.

Ces particularités rendent la numérisation plus complexe, nécessitant une cadence de production adaptée pour la production des 350 000 images attendues.
Afin de faciliter le travail de nos équipes, les Archives sélectionnent les documents en amont pratiquant de petites opérations de déplissage/décornage, test de mise à plat, etc…

Le succès d’un projet de numérisation sur site repose sur une bonne maîtrise de la chaîne de traitement, mais également sur une étroite collaboration entre le prestataire et le personnel des Archives.

 

Archives départementales de Haute-Savoie

 

Pour ce projet, nous devons produire une importante quantité d’images au sein d’une sélection de documents d’archives :

–       1 314 000 pages de registres du Tabellion
–       71 000 unités de feuillets, plans cadastraux, affiches, gravures, cartes postales et tirages photo

Nous avons donc mis en place, sur site, aux archives, une chaîne de production parfaitement adaptée à la nature de chacun des documents du marché. L’atelier compte trois postes d’acquisition composés de matériels récents et fiables.

 

Feuillets de registres déreliés

 

 

 

 

 

 

Il s’agit de notre 4ème opération, sur site, aux Archives départementales de la Haute-Savoie : 2012, 2014 et 2018. Ces campagnes se sont toujours déroulées dans les meilleures conditions, tant en qualité qu’en quantité.

 

Qu’il s’agisse d’ouvrages patrimoniaux, de registres, de phototypes ou de documents de grands formats, nos solutions de numérisation garantissent un rythme de production d’images régulier, le respect des documents originaux et des images de très haute qualité.

 

 

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