Classe 1867, EX-MOBILE, 2ème Volume de recrutement d’Alençon

Au cours de ces dernières années, nous avons réalisé plusieurs prestations de numérisation et d’indexation de fonds de registres matricules de plusieurs archives départementales. Récemment, les Archives départementales de l’Orne nous ont confié le traitement d’images déjà numérisées de registres de matricules militaires. Tenus par l’armée, ces registres comportent des informations très précises sur chaque soldat tout au long de sa carrière.

 

Le projet national de « Grand mémorial » des Poilus de la Grande Guerre, initié par le ministère de la Culture et de la Communication, suppose la mise en ligne de l’ensemble des registres matriculaires des 8 millions de soldats français de la Première guerre mondiale. Celui-ci donne accès, par le biais d’un portail de recherche unique, à l’ensemble des registres matricules pour les classes 1887 à 1921, numérisés par les Départements, ainsi qu’au fichier des Morts pour la France du ministère de la Défense.

La participation à ce projet a nécessité l’indexation préalable de l’ensemble des soldats ornais pour la période de 1887 à 1921, soit plus de 87 000 feuillets de matricules. Nous avons également indexé les plus de 92 000 matricules enregistrés pour les périodes allant de 1867 à 1886 et de 1922 à 1940.

Les Archives de l’Orne ayant fait numériser l’intégralité des registres matricules qu’elles diffusent sur leur site, nous avons travaillé à partir d’images existantes.

La pertinence des recherches futures dans les images numérisées des registres matricules dépend étroitement de la qualité de l’indexation réalisée. Une information dont la saisie comporterait des erreurs ne pourrait en effet pas être retrouvée par le biais du moteur de recherche. La qualité de la lecture et de la transcription des données est donc essentielle.

D’autre part, l’exploitation optimale des données d’indexation constituées par les départements au sein de la base nationale, « Grand Mémorial », repose sur la cohérence de ces données et l’harmonisation des règles de traitement. Les Archives de France ont donc édicté, pour chaque champ, des règles de saisie, qui ont été scrupuleusement suivies par Azentis.

En tout, nous avons saisi 17 champs bien définis, parmi lesquels : nom, prénoms, date et commune de naissance, lieu de résidence, profession… de chaque soldat.

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